Le frelon asiatique est un prédateur redoutable des abeilles. Il menace les colonies par son comportement de chasse devant les ruches. Le piégeage sélectif au printemps est essentiel pour capturer les reines fondatrices. Notre piège Beevital, simple et efficace, limite les captures d’insectes non ciblés. En complément, des grilles de protection permettent de sécuriser l’entrée des ruches en saison. Retrouvez dans cette catégorie nos solutions naturelles et performantes pour agir contre ce ravageur.
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Le frelon asiatique (Vespa velutina) appartient à la famille des guêpes (hyménoptères). Comme les autres insectes sociaux, il passe par quatre stades de développement :
Il existe trois castes :
Originaire d’Asie, Vespa velutina est présent de l’Afghanistan à l’Indonésie. Il a été introduit accidentellement en France en 2004 (Lot-et-Garonne), via des poteries contenant des reines. Il a depuis colonisé tout le territoire métropolitain, la Corse étant atteinte en 2024.
Au printemps, les reines fondatrices sortent d’hibernation (abris naturels, tas de bois, murs creux) pour établir un premier nid et nourrir la première génération d’ouvrières. Celles-ci prennent ensuite le relais : la colonie croît jusqu’à atteindre des centaines d’individus.
En fin d’été, apparaissent les reines vierges et les mâles, qui assureront la fondation de nouvelles colonies l’année suivante. La reine fondatrice meurt à l’automne.
Le frelon asiatique est omnivore, mais ses besoins protéiques le poussent à capturer de nombreux insectes, notamment des abeilles sauvages et mellifères. Il se nourrit également de sucre, il n'est donc pas rare de le retrouver en train de manger des fruits tombés au sol mais également sur les arbres (les figues sont très prisées). On peut aussi l'observer dans les fleurs de lierre où il se nourrit de nectar et d'abeilles en train de butiner.
Le frelon asiatique pratique un vol stationnaire devant la ruche pour capturer les butineuses à leur sortie. Nos abeilles domestiques n'ont pas développé de défenses efficaces contre ce prédateur. Les abeilles asiatiques, en revanche, peuvent l'entourer en formant une grappe chauffante pour l’étouffer, un comportement rarement observé chez nos espèces.
La piqûre du frelon asiatique est douloureuse, mais pas plus toxique que celle d’une guêpe. Le danger réel apparaît en cas d’approche d’un nid, notamment lorsqu’il est situé en hauteur. Les attaques peuvent alors être violentes et collectives. Il ne faut jamais tenter de détruire un nid soi-même.
Le frelon européen (Vespa crabro) est plus grand et plus roux. Il est souvent confondu à tort avec le frelon asiatique. Pourtant, il est un auxiliaire utile du jardinier, car il se nourrit de mouches, chenilles, guêpes… et parfois même de frelons asiatiques !
À retenir :
En cas d’observation d’un nid (en haut d’un arbre, sous une toiture…), il est impératif de le signaler aux autorités locales. N’intervenez jamais vous-même : les frelons peuvent attaquer violemment. Seuls des professionnels agréés peuvent procéder à leur destruction. Les pompiers n'interviennent plus systématiquement.
Le piégeage sélectif des reines fondatrices entre février et avril permet de limiter fortement la prolifération de l’espèce. Chaque reine capturée, c’est un nid évité !
Nous recommandons l’usage de pièges sélectifs, comme notre Beevital, particulièrement efficace lorsqu’il est équipé de réducteurs d’entrée. Cela permet de cibler les frelons asiatiques tout en protégeant les frelons européens ou autres insectes non ciblés.
En complément du piégeage, il est possible de protéger l’entrée des ruches avec des grilles à maille fine. Elles empêchent le frelon asiatique de pénétrer dans la ruche tout en laissant passer les abeilles. Ces dispositifs sont particulièrement utiles en été et à l’automne, périodes de forte prédation.