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Les moustiques forment la famille des Culicidés, appartenant à l’ordre des Diptères. Il en existe environ 3500 espèces.
Comme bon nombre d’insectes ils passent par plusieurs stades au cours de leur cycle de développement, 4 au total : œuf, larve, nymphe et enfin adulte.
Les trois premiers stades se déroulent dans un milieu aquatique et ils ne deviennent ailés qu’à leur passage au stade adulte, en milieu aérien.
Durant leur stade larvaire, les moustiques se nourrissent exclusivement de végétaux (algues mircoscopiques, phytoplancton, fines particules de matière organique présentes en suspension dans l’eau).
Arrivés au stade adulte, ils se nourrissent tous de nectar de fleur ou de sève. Toutefois, les femelles doivent également adopter un régime hématophage en plus du nectar, représentant un apport en protéines nécessaire à la maturation des œufs. Sans cette modification de régime alimentaire, les femelles seraient incapables d’aboutir à des pontes viables.
Les espèces qui adoptent ce régime piqueur-suceur ont donc besoin de sang de vertébrés mais heureusement pour nous, seule une minorité d’espèce s’en prend au sang humain.
Les moustiques jouent plusieurs rôles dans les écosystèmes. Ils sont tout d’abord des polinisateurs, donc indispensables pour les cycles de vie des végétaux.
Ils servent également de ressource alimentaire à bon nombre d’espèces telles que des oiseaux, en particulier les hirondelles, des batraciens, des chauves-souris, des libellules, des araignées ou encore des poissons tels que la gambusie qui consomment les larves.
Le problème majeur que nous leur connaissons est avant tout d’ordre épidémiologique. En effet, même si leurs piqûres n’engendrent dans la plupart des cas que des démangeaisons désagréables, elles peuvent surtout être source de transmission d’agents pathogènes telles que la dengue, le paludisme qui fait 247 millions de malades et 1 million de morts chaque année, le chikungunya, la fièvre jaune ou encore la maladie à virus Zika.
