Maladies des plantes
Les plantes, tout comme les animaux, sont sujettes à de nombreuses maladies dues principalement à des champignons, des bactéries ou des virus. Elles sont généralement décrites par les symptômes occasionnés sur le végétal. Ces premières observations ayant été faites longtemps avant la découverte de la microbiologie, on se retrouve aujourd’hui avec des maladies dont les pathogènes incriminés sont totalement différents selon les espèces végétales attaquées. A cette complexité peut également s’ajouter d’autres symptômes dues à des carences. On peut ainsi prendre l’exemple de la nécrose apicale de la tomate, qui est plus connue sous le nom de maladie du cul noir.
D’un point de vue global on peut distinguer des maladies généralistes qui vont toucher un large panel de cultures et d’autres plus spécifiques qui au contraire seront inféodées à un faible groupe de familles botaniques voir même à une seule espèce végétale.
Les atteintes des maladies aux plantes
Les maladies peuvent affecter toutes les parties de la plante et ce dès la naissance. Il est possible de réaliser une typologie des maladies en fonction des organes végétaux attaqués.
Les maladies des graines et des plantules
Les semences, si elles donnent la vie aux plantes, peuvent également leur transmettre des maladies comme des viroses ou des bactérioses d'où l'importance de choisir des semences certifiées pour pallier à ce genre de problèmes.
Des maladies à l'instar de la fonte des semis ou du rhizoctone peuvent ensuite complètement détruire les jeunes semis au printemps. Pour s'en prémunir, il est possible d'enrober les graines dans de la poussière de charbon ou bien de les semer dans un substrat riche en biochar et avec de la matière organique bien décomposée.
Les maladies des parties souterraines
Les parties souterraines des plantes, en d'autres termes, les radicelles, les pivots, les tubercules, les bulbes, mais également le collet qui fait la jonction avec les parties supérieures, sont sensibles à diverses maladies racinaires ...
Certaines viroses peuvent maculer les parties racinaire à l'instar du virus Y de la pomme de terre.
Au niveau du collet, différentes espèces de champignons phytopathogènes peuvent se développer. On peut prendre l'exemple de la sclérotiniose de la laitue qui s'épanouie en conditions humides et qui prend la forme d'une pourriture aqueuse blanchâtre et qui se maculera par la suite de pustules noires appelées des sclérotes. Elle entraine le dessèchement rapide de la pomme attaquée. Il en est de même pour la pourriture grise.
Au niveau des racines et des tubercules, des bactérioses peuvent provoquer des tumeurs et des galles (Agrobacterium tumefaciens) ou bien une pourriture molle et nauséabonde des parties atteintes. Le rhizoctone, un champignon, peut quant à lui recouvrir les racines des carottes, pomme de terres, betteraves et bien d'autres cultures. Un manchon noir et sec parfois accompagné d'un mycélium violacé recouvrent les parties attaquées.
Les maladies des parties aériennes: feuillage et tiges
Les maladies des parties aériennes sont les plus connues des jardiniers amateurs. Les plus illustres sont le mildiou, l'oïdium, la rouille mais bien d'autres existent avec des symptômes très variés !
Par exemple, sous l'action des viroses, les plantes peuvent êtres victimes de nanisme ou bien voir leur feuillage changer de couleur par endroit leur donnant l'allure d'une mosaïque.
Certaines bactéries pathogènes peuvent également rabougrir les tiges ou bien tacher les feuilles de graisses noires ...
De nombreuses maladies fongiques grêlent le feuillage à l'instar de l'alternariose, la maladie des tâches noires du rosier et de l'anthracnose tandis que d'autres s'attaquent aux vaisseaux conducteurs de sève pouvant rapidement induire la mort des specimen atteint (verticilliose). Des sclérotinioses ou du Botrytis peuvent aussi apparaitre sur l'ensemble du végétal en provoquant un pourrissement partiel ou total de la plante avec la présence de sclérotes et de mycélium.
Les maladies sur les fruits
De nombreuses maladies présentes sur feuillage peuvent également se développer sur les fruits à l'instar de l'oïdium ou du mildiou.
Une des plus sévères est la moniliose qui peut mettre en péril la survie des fruits à noyaux à l'instar des pêchers des nectariniers et des abricotiers mais qui s'attaque également aux pommiers, poiriers, cerisiers, cognassiers ....
La bactériose du noyer peut également provoquer de lourds dégâts sur fruits en les faisant chuter lors d'attaques précoces ou bien en faisant pourrir le cerneau lorsque ces bactéries se développent en été.
La tavelure marque également durablement les fruits et crée des rugosités qui les rendent moins appétants et qui diminuent la capacité des fruits à se conserver au cours du temps.
Le cul noir de la tomate, qui n'est pas une maladie mais une carence entraine un noircissement de la partie basse du fruit et en dégrade le gout.
Enfin, le botrytis ou pourriture grise peut être problématique sur certains fruits à l'instar des fraises ou des raisins de table, mais recherché pour la conception de certains vins. On parle alors de pourriture noble.
Traitements biologiques et naturels pour lutter contre la plupart des maladies rencontrées au jardin potager ou au verger.
Limiter le développement du mildiou, oïdium, cloque de pêcher, tavelure et tâches noires du rosier avec des anti-fongiques 100 % naturels : comme la prêle, la lécithine et le soufre.
Les maladies des différents groupes de plantes
Un autre classement possible des maladies peut se faire par groupe de plantes ou par familles botaniques. Ainsi, seront exposées dans les grandes lignes les maladies pouvant affecter les plantes potagères, les arbres fruitiers, les petits fruits, les plantes ornementales et les rosiers, les arbres et arbustes d'ornement et enfin le gazon.
Les maladies des légumes et des plantes potagères
Les plantes potagères sont victimes d'un large éventail de pathogènes. Certains sont spécifiques d'une famille botanique, d'autres sont généralistes. La liste établie ci dessous donne les principales sensibilités aux maladies des différentes familles botaniques.
L'alternariose provoque des taches nécrotiques sur le feuillages des ombellifères, des solanacées et des crucifères.
L'anthracnose est caractérisé par l'apparition sur le feuillage de gouttes orangées qui vont rapidement s'étendre et se dessécher pour ne laisser derrière elles que des flétrissures beiges ou brunes. Les fruits peuvent aussi être contaminés. Une tache brune circulaire apparait, se creuse et fini par entrainer le pourrissement de la totalité.
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