Brisures d'orties pour purin

Les brisures d’ortie permettent de préparer un purin d’ortie (extrait fermenté) ou d’être utilisées en paillis.

L’ortie est reconnue comme substance de base, avec des usages encadrés au jardin selon le mode de préparation.

Le purin d’ortie est utilisé sur de nombreuses cultures (potager, verger, serre, vigne) pour des usages liés notamment aux pucerons (puceron noir, vert, lanigère, cendré), aux aleurodes, aux acariens (tétranyques), aux altises et aux mouches des semis, ainsi que pour certains usages liés aux maladies fongiques (en préventif). Le tableau des usages précis est disponible dans la description.

L’utilisation en paillis concerne principalement les cultures légumières et les plantes ornementales, pour des situations liées au sol et aux premiers stades des cultures.

Ces brisures sont uniquement destinées pour le traitement des sols ou des cultures. En aucun cas elles ne peuvent être utilisées en alimentation humaine ou animale.  

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100 g pour 5 m² ou 6,5 L de purin concentré 6.90 (TTC)
1,2 kg pour 60 m² ou 80 L de purin concentré 21.00 (TTC)
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Purin d’ortie : préparation, usages et application au jardin

Le purin d’ortie est une préparation obtenue par macération fermentée des parties aériennes de la plante dans l’eau.

Il est principalement utilisé par pulvérisation, sur le feuillage des cultures concernées, dans le cadre des usages autorisés.

Cette préparation fait partie des solutions végétales les plus connues des jardiniers amateurs, aussi bien au potager qu’au verger, en culture sous serre, sur la vigne ou encore sur certaines plantes ornementales.

Contre quels ravageurs utiliser le purin d’ortie ?

Pucerons, altises et acariens : quand utiliser le purin d’ortie ?

L’usage du purin  d’ortie est prévu pour des situations associées à différents ravageurs aériens fréquemment rencontrés au jardin.

Il concerne notamment plusieurs espèces de pucerons (puceron noir, puceron vert, puceron lanigère, puceron cendré du chou, puceron du noyer ou du groseillier), mais aussi les aleurodes en culture sous serre, les acariens comme le tétranyque tisserand, ainsi que les altises sur les cultures de Brassicacées. Voir le tableau précis des cibles ci-dessous :

Ravageur ciblé Nom scientifique Plantes / cultures concernées
Puceron lanigère Eriosoma lanigerum Pommier (arbres fruitiers à pépins)
Puceron vert du pêcher Myzus persicae Pêcher, cultures légumières (tomate, aubergine, poivron, concombre…)
Puceron noir du cerisier Myzus cerasi Cerisier
Puceron du noyer Callaphis juglandis Noyer
Puceron jaune du groseillier Cryptomyzus ribis Groseillier
Puceron cendré du chou Brevicoryne brassicae Chou et autres Brassicacées
Puceron noir de la fève Aphis fabae Fève, haricot, cultures légumières
Aleurode des serres Trialeurodes vaporariorum Cultures légumières sous serre
Aleurode du tabac Bemisia tabaci Cultures légumières sous serre
Tétranyque tisserand Tetranychus urticae Cultures légumières (plein champ et sous serre), vigne
Altises Phyllotreta spp. Chou et autres Brassicacées
Carpocapse (codling moth) Cydia pomonella Pommier, poirier

Délai avant récolte : 7 jours

Pour plus de détail, vous pouvez consulter le tableau des usages officiels.

Le purin d’ortie contre les maladies fongiques : dans quels cas l’utiliser ?

Dans certaines situations prévues par la réglementation, le purin d’ortie peut également être utilisé pour des usages liés aux maladies fongiques, en application préventive.

Ces usages concernent notamment les cultures légumières, les arbres fruitiers, la vigne et les plantes ornementales, sans se substituer à un traitement phytosanitaire classique.

Maladie concernée Agent pathogène Plantes / cultures concernées
Tavelure Venturia inaequalis Pommier
Oïdium Podosphaera leucotricha Pommier
Cloque du pêcher Taphrina deformans Pêcher
Mildiou Plasmopara viticola Vigne
Oïdium Erysiphe necator Vigne
Alternariose Alternaria solani Tomate, pomme de terre
Septoriose Septoria lycopersici Tomate
Fonte des semis Pythium spp. Concombre
Botrytis / pourriture grise Botrytis cinerea Fraisier, framboisier
Mildiou tardif Phytophthora infestans Pomme de terre

Délai avant rentré : 7 jours

Pour plus de détail, vous pouvez consulter le tableau des usages officiels.

Comment faire son purin d’ortie ? (recette et étapes de fabrication)

La préparation du purin d’ortie repose sur une macération courte, permettant d’obtenir un extrait fermenté utilisable au jardin.

On utilise :

75 g de feuilles fraîches par litre d’eau,

ou

15 g de feuilles sèches par litre d’eau.

La macération dure 3 à 4 jours à une température d’environ 20 °C, en remuant quotidiennement.

Une fois la fermentation terminée, la préparation est filtrée, puis diluée dans cinq volumes d’eau avant application.

Le pH de la préparation finale doit idéalement se situer entre 6 et 6,5.

Combien de temps conserver un purin d’ortie ?

Le purin d’ortie est une préparation vivante et sensible à l’oxydation.

En l’absence de conditionnement spécifique, il doit être utilisé dans les 24 heures suivant la fin de sa fabrication afin de garantir sa conformité et sa stabilité.

Comment appliquer le purin d’ortie au jardin ?

Le purin d’ortie s’applique par pulvérisation, directement sur le feuillage des cultures concernées.

Les applications sont réalisées :

à raison de 1 à 6 pulvérisations,

avec un intervalle minimum de 7 jours entre deux applications,

du développement végétatif jusqu’aux stades avancés de culture, selon les espèces.

Il est recommandé d’éviter toute application en présence d’insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons).

Ortie en paillage : usages au sol et cultures concernées

Les brisures d’ortie sèches peuvent également être utilisées sans pulvérisation, par incorporation directe dans un paillis organique.

Cet usage concerne principalement des situations liées au sol et aux premiers stades de développement des cultures.

Le paillage consiste à recouvrir le sol avec des matières organiques (paille, feuilles, copeaux…), afin de protéger la surface du sol et d’accompagner la mise en place des cultures.

À quoi sert l’ortie en paillage au jardin ?

L’utilisation de l’ortie en paillage est prévue pour des situations associées à :

la mouche des semis (Delia platura),

la mouche du chou (Delia radicum).

Ces usages concernent principalement les cultures légumières, en particulier lors des semis ou de la plantation de jeunes plants, ainsi que certaines plantes ornementales.

Ravageur ciblé Nom scientifique Plantes / cultures concernées
Mouche des semis Delia platura Cultures légumières (semis)
Mouche du chou Delia radicum Chou et autres Brassicacées

Pour plus de détail, vous pouvez consulter le tableau des usages officiels.

Comment utiliser l’ortie en paillage ?

Les brisures d’ortie sont mélangées directement au paillis, avant ou lors de sa mise en place autour des plantes.

Le dosage réglementaire est de :

83 g de brisures d’ortie par kg de paillis.

Le paillis enrichi est ensuite installé au pied des cultures, au moment du semis ou de la plantation, selon les situations.

Informations importantes

Lors de la préparation et de l’application :

porter des gants et vêtements de protection,

ne pas utiliser chez les personnes immunodéprimées ou sous traitement immunosuppresseur,

éviter toute application en présence d’insectes pollinisateurs,

respecter strictement les conditions d’utilisation prévues.

Nom français Nom scientifique Parties utilisées / Méthodes de préparation Prescriptions particulières d’utilisation
Ortie Urtica dioica, Urtica urens Parties aériennes (feuilles et tiges)
Utilisation en purin (extrait fermenté)
Ou incorporation dans un paillis
  • La plante doit être conforme à la Pharmacopée européenne.
  • Porter des gants et un vêtement de protection approprié pendant les phases de préparation et d'application.
  • Ne doit pas être utilisé par des personnes immunodéprimées ou sous traitement immunosuppresseur.
  • En l'absence de conditionnement spécifique permettant de prévenir la dégradation de la préparation, utiliser dans les 24 h suivant la fin de sa fabrication.
  • Ne pas appliquer en présence d'insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons...).
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