Hôtel à insectes pour abeilles solitaires
Hôtel pour insectes pollinisateurs en bois et toiture en ardoise.
Il a été fabriqué en France par un artisan du Morvan.
Il se compose de trous de différents diamètres, ce qui lui permet d'accueillir de nombreuses espèces d'abeilles solitaires (Osmies, Hériades des troncs, Anthidies, Mégachilles...) indispensables à la pollinisation des cultures et des fleurs sauvages.
Elles contribuent ainsi au maintien de la biodiversité.
Dimensions des trous :
Les abeilles solitaires (insectes inoffensifs pour l'homme) nichent dans une grande variété d'habitats.
Suivant les espèces, elles construiront leur nid plutôt dans le sol, dans de l'argile, dans des tiges à moelles ou des tiges creuses, ou bien encore dans du bois mort.
Le nichoir à abeilles solitaires que nous vous proposons convient aux espèces nichant dans du bois mort. Ce type de nichoir est également appelé nichoir bûche percée.
L'hôtel à abeilles solitaires en bois brut et de fabrication artisanale comprend :
Ce petit nichoir à abeilles sauvages trouvera sa place sur des petits balcons, des rebords de fenêtres, mais également dans un jardin. Les critères indispensables à une bonne colonisation par les insectes pollinisateurs sont les suivants :
Par conséquent, les endroits à privilégier sont les murs des maisons, les terrasses, les balcons et les rebords de fenêtres.
Pour garantir la bonne pollinisation et la protection des potagers et vergers, installez le nichoir contre un piquet ou un arbre, à proximité des cultures.
Veillez à ce que l'hôtel à insectes ne soit pas trop à l'ombre.
Pour le fixer, servez-vous de l'accroche trouée située au dos du nichoir et d'un crochet, d'un clou, d'une visse ou d'un fil de fer.
Accroche de fixation pour installer l'hôtel à abeilles solitaires
Le nichoir pour guêpes et abeilles solitaires ne nécessite aucune protection ni aucun traitement du bois (ce qui aurait un effet néfaste pour ses occupants).
Aucun nettoyage n'est nécessaire, il est même contre-indiqué ! Les abeilles et guêpes solitaires s'en chargeront elles-mêmes au moment de la colonisation.
Période d'installationJanFevMarAvrMaiJuiJuiAouSeptOctNovDecPériode de colonisationJanFevMarAvrMaiJuiJuiAouSeptOctNovDec Optimale Possible Peu recommandé
Les mégachiles sont de petites abeilles qui, pour la plupart, découpent des feuilles pour construire leur nid. Une autre de leur particularité est de transporter le pollen sous leur ventre.
Les deux osmies les plus fréquemment rencontrées au jardin sont l'osmie rousse (Osmia bicornis) et l'osmie cornue (Osmia cornuta). Elles sont toutes les deux généralistes et pollinisent ainsi un large éventail de fleurs. Elles ferment l'entrée de leur nid avec un petit bouchon de terre.
Les abeilles masquées appartiennent au genre Hylaeus. Elles sont petites et ont un corps allongé. La particularité de cette espèce est de transporter le pollen dans un jabot, contrairement aux autres espèces qui le transportent sur leurs poils ventraux ou dans des corbeilles situées sur leurs pattes.
Savez vous que certaines guêpes solitaires colonisent les hôtels à insectes et se nourrissent de pucerons ? C'est le cas du Pemphrédon qui apporte jusqu'à 3000 pucerons dans les galeries pour nourrir sa progéniture. Elle est redoutable pour lutter contre le puceron noir de la fève.
Tout le monde connaît les abeilles, guêpes et autres bourdons, mais saviez-vous qu'il existe de nombreuses espèces d'abeilles solitaires (900 en France), qui ne produisent pas de miel et ne vivent pas en essaim ? Ces petites abeilles sont pourtant tout aussi importantes dans la pollinisation des plantes à fleurs. En effet, les abeilles solitaires visitent des fleurs qui ne sont pas fréquentées par notre abeille à miel (par exemple les fleurs de fraisier), mais sont aussi généralement actives plus tôt au printemps. Elles sont également plus dociles que l'abeille domestique et attaquent uniquement si leur vie en dépend. Les piqûres sont donc extrêmement rares et restent bénignes (attention toutefois aux personnes allergiques). On peut noter que beaucoup d'abeilles solitaires sont même incapables de piquer.
Il en existe une diversité impressionnante avec des comportements, des modes de vie et des constructions de nids qui sont fascinants.
Les fleurs de joubarbes sont très attractives pour les abeilles solitaires
Très tôt au début du printemps, on peut observer les premières abeilles solitaires sortir des cavités du nichoir colonisé l'année précédente. Elles se réchauffent alors sous les premiers rayons de soleil, avant d'aller explorer les environs. Les mâles sortent en premier, puis les femelles les suivent. L'accouplement a lieu immédiatement, puis les mâles, qui n'ont alors plus d'utilité, meurent.
La jeune abeille solitaire va ensuite consacrer le reste de sa courte vie (quelques semaines) à l'élevage de sa progéniture. Elle doit tout d'abord choisir un site de nidification. Souvent, elle choisit celui dont elle est issue afin d’éviter de perdre du temps dans la recherche d'un emplacement idéal.
Suivant les espèces, il s'agit soit d'un petit trou dans le sol, soit d'une tige creuse ou bien d'une galerie de coléoptère dans du bois mort (ce que mime notre nichoir en bois).
Après un nettoyage minutieux, l'édification du nid et la ponte peuvent commencer. Dans les galeries en bois, plusieurs cloisons sont érigées successivement.
On trouve à l'intérieur un œuf, ainsi qu'une réserve de pollen. L'entrée est ensuite bouchée avec de l'argile, du sable, de la résine ou bien un agglomérat de végétaux secs ou verts.
La larve dévore peu à peu la réserve de pollen, puis stoppe sa croissance. Elle passe ensuite l'hiver dans la galerie pour se transformer en abeille adulte le printemps suivant. Certaines patientent même une deuxième année, afin de préserver l’espèce en cas de météo désastreuse la première année. Généralement les abeilles solitaires ne font qu'une seule génération par an.
La verge d'or fournit une bonne quantité de pollen aux abeilles et guêpes solitaires
Les abeilles solitaires constituent un maillon indispensable de l'écosystème terrestre.
Pour nourrir leur progéniture, elles doivent récolter de grandes quantités de pollen, et donc visiter de nombreuses fleurs.
Elles assurent en effet la pollinisation des plantes à fleurs (à 80%), permettant ainsi une bonne fructification, et donc une bonne reproduction de la plante.
On peut noter que chaque espèce d'abeille solitaire est spécialisée dans le butinage d'un type de fleur.
Ces dernières sont également actives à des températures plus basses que l'abeille à miel, mais sont aussi plus efficaces dans la pollinisation des cultures fruitières.
Les abeilles solitaires sont également les proies de nombreux animaux, dont les oiseaux et araignées.
La pollinisation des fraises est assurée par les abeilles solitaires et bourdons
Dans un contexte de crise écologique, les populations d'abeilles solitaires tendent à s'effondrer. Les facteurs sont multiples :
Vous pouvez néanmoins adopter quelques gestes pour les aider :
Un gazon trop court et sans fleurs est un véritable désert pour les insectes pollinisateurs
Du moment que cela ne pose pas de problème de sécurité, laissez des arbres morts ou vieilles souches (1 m de haut minimum) sur votre terrain. Ils seront colonisés par des coléoptères puis par des abeilles solitaires. Vous pouvez également confectionner ou installer des hôtels à insectes variés.
Beaucoup de jardins sont des déserts pour nos abeilles solitaires. Les gazons et prés tondus à ras n'offrent que peu de fleurs. Il est donc préférable de laisser une zone de votre jardin qui ne sera fauchée qu'une fois dans l'année (en octobre ou novembre). Des fleurs spontanées et sauvages y apparaîtront ainsi naturellement. Vous pouvez également planter une jachère mellifère, qui a la particularité d'offrir une floraison étalée.
Pour protéger les abeilles, les insecticides chimiques sont à bannir. Il convient également de ne pas utiliser d'insecticides biologiques sur les plantes en fleurs. Même bio, certains sont très toxiques pour nos pollinisateurs !
Les abeilles solitaires consomment de l'eau, que ce soit pour élever leur progéniture ou bien pour confectionner les cloisons et les opercules en argile de leurs nids. L'idéal est la présence d'un ruisseau ou d'une mare. Vous pouvez également installer un abreuvoir à oiseau, avec à l'intérieur un bouchon en liège qui servira de bouée en cas de noyade.
Références spécifiques
hôtel à insectes
Le bois était fendu par endroit et les orifices étaient mal percés les insectes pouvaient s'accrocher.Je les ai mieux polis.