Cochenille pulvinaire de l'hortensia
Description de la cochenille Pulvinaire de l’hortensia, Pulvinaria hydrangeae
C’est une cochenille caractéristique et relativement fréquente. On la remarque sous la face des feuilles de nombreuses plantes ornementales.
Les femelles matures sont les plus facilement observables. Elles sont relativement grosses (jusqu’à 8 mm) et se présentent sous la forme d’une petite carapace marron accolée à un gros amas cireux et blanc. Ce dernier est un ovisac, il s’agit d’une poche renfermant les œufs de cochenilles.
Les jeunes larves sont de forme ovale et mesurent moins d’un millimètre. Elles sont de couleur verte et sont fixées sous les feuilles au niveau des nervures.
Elle peut être confondu avec la cochenille pulvinaire du marronnier d’Inde mais cette dernière est essentiellement présente sur les tiges, rameaux et troncs.
Biologie de la cochenille de l’hortensia
C’est à partir du mois de Mai que l’on observe les femelles adultes sous les feuilles. Celles-ci ont alors un ovisac développé pouvant contenir 3000 œufs. La femelle meurt rapidement après la ponte des œufs et son corps (petite carapace marron) se détache de l’ovisac. Il ne reste alors qu’un amas blanc cotonneux.
Les premières éclosions ont lieu au mois de Juin et se prolongent jusqu’en Juillet. Les jeunes larves vertes sont très mobiles, et elles vont se déplacer dans toute la plante et sur les plantes voisines. Elles se fixent alors sous feuilles où elles vont prélever de la sève pour se nourrir et se développer.
A l’automne, les larves vont quitter les feuilles pour rejoindre les rameaux ou le tronc afin de passer l’hiver.
Dès le printemps suivant, les larves rejoignent de nouveau les feuilles où elles vont poursuivre leur développement pour atteindre le stade adulte. La ponte peut alors commencer et un nouveau cycle démarre.
Cette cochenille effectue une seule génération par an.
Répartition
C’est une espèce invasive introduite dans les années 1960. On la rencontre dans toute l’Europe du Nord, en Amérique du Nord et également au Japon.
Les plantes parasitées par la cochenille de l’hydrangea
Les hortensias
Les tilleuls
Les érables
Les viornes
Les houx
Les camélias
Les marronniers
Les dégâts provoqués par la cochenille de l’hortensia
Les cochenilles de l’hortensia piquent la plante afin d’en prélever la sève. Ces prélèvements affaiblissent la plante, et lorsque l’infestation est importante, cela peut provoquer la chute prématurée des feuilles.
Les cochenilles rejettent un liquide poisseux appelé miellat. Celui-ci va recouvrir le végétal et entrainé le développement d’un champignon noir : la fumagine. Ce feutrage noire réduit l’activité de photosynthèse de la plante l’affaiblissant d'avantage.
Comment se débarrasser de la cochenille pulvinaire de l’hortensia ?
Tout d’abord il convient de ne pas fertiliser les plantes attaquées par les cochenilles. En effet, des plantes trop fertilisées sont plus riches et nourrissantes pour les cochenilles qui se mettent alors à proliférer.
Il existe également des traitements biologiques à base d’huiles contre les cochenilles. L’insecticide végétale polyvalent composé d’huile de colza va détruire les colonies de cochenilles en les asphyxiant. Ce type de produit est redoutable mais va uniquement éliminer les cochenilles touchées par la substance. Il peut également tuer des insectes prédateurs de cochenilles présents sur la plante au moment du traitement.
Un auxiliaire de lutte biologique donne d’excellents résultats contre la cochenille pulvinaire de l’hortensia : la coccinelle à virgules, Exochomus quadripustulatus.
Cette petite coccinelle noire est attirée par les secrétions cireuses et laineuses des cochenilles. Elle se nourrit des œufs, des larves et des adultes de cochenilles. Elle pond également ses œufs dans leurs ovisacs.
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